C'est relativement tard que je commence mes premiers tours de roues aujourd'hui, vers 10h30. C'est la direction de Norrköping que je vais aller aujourd'hui en suivant la route nationale suédoise, le tracé de la route 10. Les panneaux sont bien présent en ce début d'étape.
Les choses ne vont malheureusement pas rester ainsi longtemps. Arrivé à un croisement, je dois faire faire un choix. La route nationale peut prendre deux chemins différents. Bizarre. Etrange même, je n'avais jamais vu cela auparavant.
Je tourne à gauche, direction sud. Ce qui me paraît le plus logique.
Comme je disais déjà hier, il faut vraiment rester attentifs à ces panneaux verts, indiquant la route nationale. Ils sont parfois placés de manière discrète, ou alors je ne suis pas bien attentifs et je passe devant sans les voir. J'arrive de justesse à ne pas me tromper et continue sur une route qui s'enfonce dans la forêt. Le paysage devient forestier. Des airs de lune d'Endor pour les connaisseurs. Incroyable comme certains endroit sont compactes et d'autre ressemblent à nos forêts typiques. Les conifères ont prit le dessus ici. L'odeur rappelle également nos Alpes et forêts.
Par contre, j'ai le sentiment que ce chemin de vélo tourne à gauche, revient à droite, repars de plus belle à gauche et quelques fois tout droit. En d'autres termes, les détours semblent nombreux!
Je n'avance que très peu. Je suis encore bien loin de mon objectif.
Quelques heures plus tard, j'arrive enfin à Norrköping. Luttant contre le vent de face depuis le début de la journée, je vais m'arrêter là pour aujourd'hui. Je n'ai pas le courage de continuer à vélo et je vais voir les solutions qui s'offrent à moi.
D'abord le train. Je n'en garde pas une très bonne expérience ici en Suède. Je sais aussi que ce n'est pas un pays qui est très orienté vélo pour les trains. De vieux trains avec de nombreux escaliers pour entrer dans les wagons ne facilitent pas l'embarquement des vélos, spécialement ceux flanqués de sacoches. Même les quais ne semble pas adaptés pour les vélos et les personnes à mobilités réduites. Une sorte de rampe ultra raide mène au quai. Charmant et diablement horrible à faire passer un vélo par ici. Voyant la tête du train, j'abandonne aussitôt cette idée.
Le bus donc, semble être la deuxième et dernière solution pour descendre au sud. Le terminal de bus n'est pas très loin, ouf!
Un petit kiosque fait également office de point de vente pour la société "Swebus", qui relie plus de 150 destinations en Suède. Super, mon itinéraire doit sûrement être réalisable en bus. La personne au kiosque m'informe que je pourrai sans autre prendre le bus et acheter mon billet à bord. Il ne me reste plus qu'à attendre. Magnifique!
